Au 1er janvier 2023, le comité social devra être instauré comme nouvelle instance unique du dialogue social au sein des trois fonctions publiques, territoriale, hospitalière et d’Etat.

Santé au travail - Sécurité et Prévention - Organisation & performance globale – Management & Stratégie - Expertise CSE

Accueil du site > Collectivités

Collectivités

Au 1er janvier 2023, le comité social devra être instauré comme nouvelle instance unique du dialogue social au sein des trois fonctions publiques, territoriale, hospitalière et d'Etat.

La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique consacre son premier volet au dialogue social. Les instances représentatives du personnel (CAP, comités techniques, CHSCT) sont revues. Parallèlement, des "lignes directrices de gestion" sont instaurées.

Les Collectivités territoriales

Pour la fonction publique territoriale, la nouvelle instance unique pour le dialogue social est nommée le Comité Social Territorial (CST).

Les deux textes qui le fondent sont

  • la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique (Article 4 II modifiant l’article 32 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984)
  • le décret du 10 mai 2021

Cette nouvelle instance constitue la fusion de deux instances consultatives que sont

  • le comité technique (CT) et
  • le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

A partir de quand

Cette nouvelle instance verra le jour lors du prochain renouvellement général des instances dans la fonction publique. Le vote a été fixé au 8 décembre 2022 (entre le 1er et le 8 décembre).

Les dispositions relatives à l’organisation, à la composition et aux élections des CST entrent en vigueur en vue du prochain renouvellement général des instances dans la fonction publique.

Celles relatives à leurs compétences et à leur fonctionnement entreront en vigueur au 1er janvier 2023, une fois ces CST constitués.

Depuis le 12 mai 2021 et ce, jusqu’au prochain renouvellement général des instances dans la fonction publique, les comités techniques sont seuls compétents pour examiner l’ensemble des questions afférentes aux projets de réorganisation de service.

Les comités techniques et les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail peuvent être réunis conjointement pour l’examen des questions communes. Dans ce cas, l’avis rendu par la formation conjointe se substitue à ceux du comité technique et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Seuls votent les représentants du personnel, dans la quasi-totalité des domaines où la consultation est nécessaire (« saisines »). Les avis votés restent consultatifs.

Comment sont-ils organisés ?

Comme c’était le cas auparavant, un CST est obligatoirement créé

  • dans chaque collectivité ou établissement d’au moins 50 agents,
  • auprès de chaque centre de gestion pour les collectivités et établissements affiliés employant moins de cinquante agents.

Pour les collectivités et établissements d’au moins 200 agents, seront créées des "formations spécialisées" qui traiteront des questions relatives « à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des agents dans leur travail, à l’organisation et aux conditions de travail, et au respect des prescriptions légales y afférentes » (décret du 10 mai 2021).

C’est le décret du 10 mai 2021 qui définit les conditions d’appréciation de ce seuil, ainsi que les possibilités de création de CST communs (collectivités et EPCI). Est conservée aussi la possibilité de créer un CST "de service" dans les services ou groupes de services dont la nature ou l’importance le justifient, sans condition de seuil et sans plus de précision.

Attributions et compétences

Haut de page | Mentions légales & conditions d’utilisations | Agréments/habilitations | Plan du site | | Suivre la vie du site RSS 2.0

© Copyright 2011-2023 CIDUS | Tous droits réservés.
La reproduction, même partielle, des contenus des pages de ce site sans accord préalable est strictement interdite (les citations sont autorisées par le droit français pour commentaires et critiques, tant que ceux-ci y sont strictement concomitants et que sont précisés l’auteur original et le lien Internet vers la page source).